Qu'est-ce que l'Institut Eléazar ?

Fondé le 11 août 1990, par Serge Caillet, sous la présidence d'honneur de Robert Amadou (1924-2006), l'Institut Eléazar fêtera ses 20 ans cette année.
L'Institut Eléazar, qui n'est pas un ordre initiatique, rassemble dans l'indépendance des hommes et des femmes de désir soucieux d'étudier en toute liberté l'oeuvre de Martines de Pasqually (1710 ?-1774) et de Louis-Claude de Saint-Martin (1743-1803).
Ce blog de l'Institut Eléazar est principalement consacré à l'actualité du martinisme : publications, études, découvertes, manifestations...

Ce blog complète le site officiel de l'Institut Eléazar : www.institut-eleazar.fr

vendredi 1 juin 2012

La Rituélie martiniste selon Sagi Nahor


Après avoir tenu pendant plusieurs années sur Internet un blog très apprécié, consacré à la tradition martiniste, Sagi Nahor a souhaité y mettre fin, voilà quelques mois, et c’était bien son droit. Du reste, c’était afin de mieux revenir puisqu’il prépare un livre, qui rassemblera précisément les principaux billets de ce blog. Nous aurons à en reparler bientôt.
Depuis bien longtemps, Sagi Nahor s’est nourri de la lecture incessante de Martines de Pasqually et de Louis-Claude de Saint-Martin. Et cette nourriture, il tient à la partager aujourd’hui. Comment ? En publiant une Rituélie martiniste (Lulu.com, 2012). J’ignore si mon vieux compagnon de route, mon ami de presque trente ans, a tort ou raison de diffuser ainsi, si charitablement, ses rituels. Mais ce que je sais, c’est qu’il n’est pas le premier, Papus et Téder ayant donné l'exemple, avec le Rituel martiniste dit de Téder, publié en 1913 et plusieurs fois réédité. Ce que je sais aussi, c’est que les rituels de Sagi Nahor sont le fruit d’une longue méditation, d’une vraie réflexion par un martiniste moderne qui n’ignore rien des anciens.
Le dépôt du théurge de Bordeaux et du théosophe d’Amboise a été restauré à la Belle époque, par Papus, dans l’Ordre martiniste. Point de filiation rituelle, mais une filiation spirituelle incontestable dont témoignent les premiers rituels imaginés par Papus. Ces rituels, Sagi Nahor les a remis sur le métier, il les a enrichis de sa propre compréhension de Martines et de Saint-Martin, conciliant, autant que faire se peut, les formes voulues par Papus avec le fond de la tradition martiniste. Comme tels, nul doute que ces rituels seront utiles, si ce n’est à la pratique (car l’auteur n’a pas souhaité les publier dans leur intégralité), du moins à la méditation et à la réflexion de ses frères et sœurs, sociaux ou associaux, devant les Flambeaux.

Serge Caillet